RSE et QVT comme socle d’une stratégie de communication durable et efficace
Choisir les valeurs à porter, se fixer des objectifs à atteindre, organiser un plan de communication, … la stratégie éditoriale d’une entreprise reflète son identité même, pointant ses atouts et ses valeurs. Et le facteur humain constitue à coup sûr le capital le plus précieux, à condition cependant de ne pas le cantonner à de simples déclarations de principe. Comment faire de son investissement pour la RSE ou de ses efforts pour renforcer la QVT, la ligne directrice d’une stratégie gagnante ?
Des valeurs d’entreprise à l’image de marque employeur, quand l’humain retrouve une place centrale
Force est de constater qu’à une époque, au cours de laquelle l’image de marque est devenue un atout incontournable pour toute entreprise, les différentes stratégies de communication s’efforcent désormais de mettre en avant les valeurs et les engagements.
Il faut pour l’entreprise incarner ce qui la différencie d’une concurrence toujours plus nombreuse, transformation digitale oblige. N’est-ce pas l’objectif recherché, quand le Social Selling tend à substituer la communauté à la base de prospection ? Cette course ouverte à la différenciation (et donc à un renforcement de la notoriété de la marque et de son Brand Content) conduit bien souvent à éloigner l’entreprise de son premier cercle : ses collaborateurs.
Et pourtant, prendre soin de ses salariés constitue un engagement fort de l’entreprise en termes d’images.
Alors que la Responsabilité Sociale (ou sociétale) des Entreprises (RSE) ambitionne de rendre l’impact de l’activité plus positif sur la collectivité et sur touts les aspects, la Qualité de Vie au travail (QVT) apparait de plus en plus comme un critère guidant le choix de celles et ceux, qui sont à la recherche d’un emploi. S’efforcer de bien (ou mieux) intégrer ses collaborateurs conduit naturellement ces derniers à se sentir plus investis, plus en phase avec leur employeur.
La notoriété de l’entreprise s’en trouve grandie, et pas uniquement en ce qui concerne son image d’employeur, mais en tant que personne morale, acteur engagé au cœur de son époque.
La communication interne, une approche désintéressée, mais passionnante et valorisante
Contrairement à l’imaginaire collectif entourant l’image de la start-up, il ne suffit pas d’installer une table de ping-pong au centre de ses locaux pour s’engager à améliorer le bien-être de ses collaborateurs.
La communication interne reste à la base des actions, qui seront décidées, puisque la verticalité stricte d’une hiérarchie traditionnelle a déjà fait preuve de ses limites en la matière. C’est dans la continuité du Brainstorming, qu’il peut se dégager une intelligence collective, identifiant les objectifs partagés. La communication entre la structure et ses collaborateurs ne constitue alors qu’un guide, un fil d’ariane devant permettre d’atteindre le(s) but(s) défini(s).
Avant même de s’efforcer de généraliser l’écoute active, les efforts se concentreront sur l’amélioration de la communication, que ce soit à travers la bienveillance ou grâce à l’initiation à la communication non violente.
C’est un état d’esprit, qui préside alors à ces relations de groupe, dont chaque partie, entreprise et salariés, ressort renforcée.
Bien qu’il n’existe pas un guide ultime pour renforcer la qualité de vie au travail, applicable uniformément partout, le but fixé par l’entreprise ne peut être atteint, que si chacun des membres participe à l’élaboration de la voie à suivre. Des interrogations liées à la parentalité au cœur de l’entreprise, à la végétalisation des locaux, en passant par l’adoption de mesures vitalogènes (micro-siestes ou méditation, alimentation rééquilibrée ou ateliers d’hygiène de vie, groupes de parole pour la gestion du stress, …), chaque entreprise engagée est libre du choix de ses ambitions, à condition toutefois que la communication interne participe à l’adhésion de toutes et tous.
L’humain au cœur d’une stratégie de communication ambitieuse et efficiente
Si la mobilisation de l’entreprise au service de la RSE et de la QVT est sincère et authentique – et donc sans attente d’une contrepartie -, alors les collaborateurs de cette dernière ressentent cette atmosphère protectrice et bienveillante. Se reconnaissant plus aisément dans les valeurs de l’entreprise, les salariés en deviennent alors les premiers porte-paroles. Inéluctablement bénéfique à l’image de l’entreprise employeur, cette communication interne et les décisions en découlant participent donc nécessairement à une triple conséquence :
- L’amélioration de la qualité de vie au travail se traduit par un accroissement de l’investissement personnel, et à terme par une amélioration de l’efficacité.
- Une fidélisation des collaborateurs actuels, satisfaits d’évoluer au sein d’une structure, dont ils partagent les valeurs.
- Une plus grande attractivité vis-à-vis des candidats et candidates, avec une amélioration signification de cette image de marque employeur.
Une dynamique vertueuse et génératrice d’une communication ancrée et inspirante
Plus engagés et plus investis dans les objectifs poursuivis par l’entreprise, les collaborateurs essaimeront à leur tour la « bonne nouvelle » autour de leur cercle relationnel de premier niveau, qu’il s’agisse des partenaires, des fournisseurs et/ou des meilleurs clients.
Et cette tendance naturelle à la propagation se diffusera peu à peu aux cercles relationnels proches des derniers convertis, faisant de cet engagement sociétal un des socles de la stratégie de communication de l’entreprise, communication interne et externe cette fois-ci.
Naturellement propice au développement harmonieux, la communication atour de ces thématiques doit permettre de canaliser et de focaliser l’attention et les efforts de chacun sur des objectifs communs définis préalablement.